EXPLICATIONS : L'effet de serre
Ce que l'on nomme réchauffement planètaire est à la base régulé par un phénomène appellé l'effet de serre. L'effet de serre est donc un phénomène naturel qui existe sur toutes les planètes possédant une atmosphère contenant des gaz à "effet de serre". C'est le rayonnement de la planète, sous forme d'infrarouges, qui, piégés dans l'atmosphère par ces mêmes gaz, crée un "effet de serre".
Pour reprendre plus en détails ce phénomène, nous allons nous pencher et prendre pour exemples 3 planètes de notre système solaire : Vénus, Terre et Mars.
Mais tout d'abord, il faut rappeller certains faits qui prendrons tout leur sens dans l'explication suivante.
Premièrement, l'énergie que reçoivent ces planètes de la part du Soleil est proportionnelle à l'inverse du carré de la distance qui les séparent de celui-ci, bien que cela n'explique pas totalement tous les aspects de ce phénomène(1/d2 avec "d" la distance au Soleil).
Deuxièmement, l'effet de serre ne peut exister que lorsque l'atmosphère de la planète observée contient des gaz dits à effet de serre tels la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2), l'ozone (O3), etc...
Enfin, une planète échauffée émet un rayonnement invisible dans l'infrarouge dont une partie restera piégée par ces gaz à effet de serre et sera renvoyée vers la surface qui sera de nouveau réchauffée.
Passons maintenant aux exemples:
Vénus a une température au sol de près de 460°C en moyenne, valeur qui ne concorde pas avec sa distance au Soleil. De plus, cette planète a une atmosphère extrêmement épaisse, de ce fait, une très grande partie du rayonnement solaire est déviée vers l'espace, tandis qu'une portion du rayonnement restant est absorbé par l'atmosphère. Donc seule une faible quantité des rayons atteindra la surface vénusienne (encore moins que ce qui atteint la surface terrienne malgré une distance plus proche du Soleil). Mais la très grande concentration de l'atmosphère de la planète en CO2 ainsi qu'en certains composés sulfuriques crée un effet de serre extrêmement développé qui piègera et renverra à la surface près de 99% du rayonnement infrarouge de Vénus, ce qui entraînera ces températures extrêmes. Ici est à prendre en compte que, Vénus étant très proche du Soleil, elle en reçoit des rayons d'autant plus "forts".
La Terre est la troisième planète de notre système solaire en partant du Soleil et c'est également la seule planète découverte à ce jour où la vie a pu se développer et exister encore à l'heure actuelle. Cette particularité s'explique entre autres par le climat clément qui y règne, grâce à l'effet de serre. En effet, sans celui-ci, la surface de la Terre connaîtrait des températures de l'ordre de -18°C. L'atmosphère de la Terre ainsi que la composition de certains éléments tels les nuages ou le sol (en faible proportion) font dévier 30% environ du rayonnement solaire. Encore 20% de ces rayons sont absorbés par l'atmosphère ce qui signifie que la moitié seulement des rayons solaires atteignent le sol. Réemis dans l'infrarouge, les gaz à effet de serre tels le CO2 (en mineure partie) et la vapeur d'eau (en majeure partie) présents dans l'atmosphère en piègent 90% ce qui explique le réchauffement constant de la planète.
Sur Mars, le système est le même à la différence près que, malgré la présence de 95% de CO2 dans l'atmosphère, celle-ci est très mince et ne retient que 10% du rayonnement solaire. De ce fait, la planète connaît un très faible réchauffement (seulement 6°C)
Pour reprendre plus en détails ce phénomène, nous allons nous pencher et prendre pour exemples 3 planètes de notre système solaire : Vénus, Terre et Mars.
Mais tout d'abord, il faut rappeller certains faits qui prendrons tout leur sens dans l'explication suivante.
Premièrement, l'énergie que reçoivent ces planètes de la part du Soleil est proportionnelle à l'inverse du carré de la distance qui les séparent de celui-ci, bien que cela n'explique pas totalement tous les aspects de ce phénomène(1/d2 avec "d" la distance au Soleil).
Deuxièmement, l'effet de serre ne peut exister que lorsque l'atmosphère de la planète observée contient des gaz dits à effet de serre tels la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2), l'ozone (O3), etc...
Enfin, une planète échauffée émet un rayonnement invisible dans l'infrarouge dont une partie restera piégée par ces gaz à effet de serre et sera renvoyée vers la surface qui sera de nouveau réchauffée.
Passons maintenant aux exemples:
Vénus a une température au sol de près de 460°C en moyenne, valeur qui ne concorde pas avec sa distance au Soleil. De plus, cette planète a une atmosphère extrêmement épaisse, de ce fait, une très grande partie du rayonnement solaire est déviée vers l'espace, tandis qu'une portion du rayonnement restant est absorbé par l'atmosphère. Donc seule une faible quantité des rayons atteindra la surface vénusienne (encore moins que ce qui atteint la surface terrienne malgré une distance plus proche du Soleil). Mais la très grande concentration de l'atmosphère de la planète en CO2 ainsi qu'en certains composés sulfuriques crée un effet de serre extrêmement développé qui piègera et renverra à la surface près de 99% du rayonnement infrarouge de Vénus, ce qui entraînera ces températures extrêmes. Ici est à prendre en compte que, Vénus étant très proche du Soleil, elle en reçoit des rayons d'autant plus "forts". La Terre est la troisième planète de notre système solaire en partant du Soleil et c'est également la seule planète découverte à ce jour où la vie a pu se développer et exister encore à l'heure actuelle. Cette particularité s'explique entre autres par le climat clément qui y règne, grâce à l'effet de serre. En effet, sans celui-ci, la surface de la Terre connaîtrait des températures de l'ordre de -18°C. L'atmosphère de la Terre ainsi que la composition de certains éléments tels les nuages ou le sol (en faible proportion) font dévier 30% environ du rayonnement solaire. Encore 20% de ces rayons sont absorbés par l'atmosphère ce qui signifie que la moitié seulement des rayons solaires atteignent le sol. Réemis dans l'infrarouge, les gaz à effet de serre tels le CO2 (en mineure partie) et la vapeur d'eau (en majeure partie) présents dans l'atmosphère en piègent 90% ce qui explique le réchauffement constant de la planète. Sur Mars, le système est le même à la différence près que, malgré la présence de 95% de CO2 dans l'atmosphère, celle-ci est très mince et ne retient que 10% du rayonnement solaire. De ce fait, la planète connaît un très faible réchauffement (seulement 6°C)